samedi 17 novembre 2012

AG et présentation des nouveaux maillots ce samedi !

L'assemblée générale du BCK se tiendra ce samedi 17 novembre à 18h chez notre trésorier Frédéric Couprit. A l'ordre du jour :

- Election du nouveau bureau associatif
- Bilan financier et moral de la saison 2011-2012
- Présentation des compétions et des objectifs du club pour la prochaine saison
- Présentation des nouvelles affiches de recrutement
- Recherche de nouveaux sponsors
- Objectifs financiers pour la prochaine saison

Et biensûr, présentation aux joueurs des nouveaux maillots du BCK pour la saison 2012-2013 offerts par Marc et Dara du bar/snack Le Conquérant !


lundi 12 novembre 2012

Article de la Renaissance du Bessin (version papier)


(cliquez sur l'image pour l'agrandir)

Article de la Renaissance du Bessin (version web)

Sport traditionnel. « Dans eune pais de Normaundie, eune choule était à gangni » *
 
14 octobre. Un dimanche comme un autre en Normandie. Ensoleillé mais froid. Pourtant, sur un rectangle d’herbe grand comme un court de tennis, cinq bonshommes s'agitent...

14 octobre. Un dimanche comme un autre en Normandie. Ensoleillé mais froid. Pourtant, sur un rectangle d’herbe grand comme un court de tennis, cinq bonshommes, en short et chaussettes montantes (un « Koué »), s’agitent. Et, à la crosse (une « crossât »), à la main ou pied, s’efforcent de faire passer une balle de cuir entre deux petits poteaux verticaux (un « viquet »). Du hockey sur gazon ? Non. De la choule, un jeu traditionnel normand vieux comme le monde. Au centre, celui qui s’égosille, qui donne de la voix, c’est Nicolas de la Cotte, le président du Beiex Choule Klub (B.C.K.). Son club est double Champion de Normandie.

 « On a préféré rester caché » (J.-Ph.Joly) 

Que l’on joue encore à la choule encore aujourd’hui relève presque du miracle. C’est qu’elle a plus d’un millénaire d’histoire dans la crosse. Débarquée en Normandie en même temps que les drakkars des Vikings. Au Moyen-Âge, le chanoine bayeusain, Robert Wace, y consacre un peu de sa poésie. A la Renaissance, le Sieur de Gouverville noircit les pages de son journal du récit de parties épiques entre villages ennemis du Haut-Cotentin ou du Pays Valognais. Sîtôt la poule au pot avalée, la choule anime les dimanches après-midi du curé de campagne, du gentilhomme comme du paysan. Résultat ; une image de jeu de « bourrin » peu au goût de la Cour du Roi de France. Les interdictions tombent. Les descentes de police sont monnaie courante. Qu’importe : pour le cœur d’une Mathilde, le Normand défiera l’ordre établi. Jusqu’au début des années quarante et le passage à l’heure allemande.

Et puis, fin du premier quart-temps. La crosse s’enterre dans les greniers dans les greniers et dans les mémoires. Nicolas de la Cotte. « Les Grandes Guerres ont ravagé les principaux foyers de chouleurs. Après 1945, la Normandie aura mis plus vingt ans à se reconstruire. Entre l’usine pour les femmes et le front pour les hommes, les gens avaient d’autres soucis ». Considéré comme le père de la culture normande 2.0 et président de plusieurs associations consacrées à la spécialité, Jean-Philippe Joly veut donner une réponse plus globale. « Les réglementations successives en matière de sécurité en milieu scolaire, en matière de jeux d’argent ont favorisé l’essor de sports plus « tendance ». En Normandie comme ailleurs, le sport de masse, l’uniformisation des cultures liée à l’exode rural, au brassage des populations entraînent la disparition des sports traditionnels régionaux » diagnostique-t-il. « Faute à la proximité de Paris, à l’absence de soutien politique, des idées reçues sur nos traditions se sont installées. Un goût pour ce qui venait de l’extérieur s’est développé. Et, nous, on a manqué d’enthousiasme, d’ambition régionale. On a préféré rester caché »

 « Clairement, il y a une demande » (N.de la Cotte)

« A Bayeux, vous n’avez, peut-être, qu’un club … mais quel club ! » dixit Jean-Philippe Joly. Débuts en 2010. Une première Coupe de Normandie en 2011. Une seconde en 2012. Le Beiex Choule Klub a grandi vite et bien. Un peu sur le tas. Un peu par hasard aussi. « Il y a quatre ans, quelques amis et moi faisions partis du TeCNor, le cercle de parlé normand de Jean-Philippe Joly » raconte Nicolas de la Cotte. « En 2010, pour notre première Coupe de Normandie, on a monté une petite équipe. On nous a expliqué les règles, prêté le matériel, c’est comme ça qu’on a commencé »

Ici, on parlera plus de jeu que de sport. Plus d’association que de club. Ne disposant pas de l’agrément du Ministère, le BCK ne peut accueillir que des joueurs âgés de seize ans ou plus, autorisation parentale à l’appui. Mais, si une petite douzaine d’entre eux se chargent de remplir la galerie des trophées, d’autres animent démonstrations et fêtes de village. Anecdotes. « D’ordinaire, pour éviter la cohue, on fait du trois contre trois. Mais, parfois, on s’est retrouvé à quatre-vingt sur le terrain. A la Grande Braderie de Conches, cinq cents personnes sont venues jouer avec nous ».

 « On revient à l’essence même du sport » (J.-Ph. Joly)

 Créée il y a trois ans, la Fédération des Sports et Jeux Traditionnels Normands et Vikings coordonne, aujourd’hui, plus de trois cents évènements par an. Une quinzaine de clubs de choule-crosse sont en projet et un premier championnat à l’étude pour 2013. Alors, oui, on peut bien parler de renouveau. De retour en grâce. « Les gens qui s’intéressent à leur culture savent ce qu’ils doivent à Jean-Philippe Joly et au travail qu’il mène depuis une dizaine d’années » analyse Nicolas de la Cotte. L’intéressé approfondit. « Le climat était difficile. Il a fallu relever la tête, retrouver l’envie de sauver notre patrimoine » raconte-t-il. « Ces premiers passionnés doivent être un exemple. Ils nous apprennent, qu’ici aussi, on peut entreprendre en se basant sur notre valeur intrinsèque. Et, qu’en partant de rien, on peut inscrire la tradition dans la modernité ». Sport ludique, physique, aux règles élastiques, la choule se veut tout public. « Une alternative au sport-business » selon Jean-Philippe Joly. « La compétition n’est qu’un prétexte au renforcement du lien social. En milieu rural, en milieu scolaire, un lien trans-générationnel se crée. En se basant sur sa structure socio-historique, on revient à l’essence même du sport »

 * « Dans un pays de Normandie, une choule était à gagner »

samedi 16 juin 2012

17/06 - Démonstration à Conches-en-Ouche

 
Le BCK face à la Chouque lors de la dernière Coupe de Normandie (victoire 4-1)

 Le Beïex Choule Klub sera présent dimanche lors d'un marché du terroir à Conches-en-Ouche afin d'initier les normands à la Choule Crosse. L'occasion pour nous de retrouver, lors d'un match amical, l'équipe de La Chouque qui avait terminée à la 4ème place de la dernière Coupe de Normandie.

vendredi 8 juin 2012

Nouvelle saison, nouveaux besoins

Le Beïex Choule Klub (BCK) est actuellement à la recherche de nouveaux sponsors/mécènes pour la saison 2012-2013.

Double vainqueurs de la Coupe de Normandie (2011, 2012), les joueurs bajocasses ont pour objectif affiché de remporter une troisième fois cette compétition et de terminer à la meilleure place du nouveau championnat de normandie de choule crosse. Afin de réaliser ces deux objectifs, nos joueurs ont besoins de matériel adéquat (crosses, balles, maillots, accessoires d'entrainement, parapharmacie, etc.)  pour toujours mieux s'entraîner, progresser et triompher.

Il faut aussi savoir que le mécénat donne droit à une réduction d'impôts égale à 60 % du montant des sommes versées. Le sponsoring peut aussi ouvrir droit à une déductibilité d'impôts.

Alors n'hésitez pas, si vous connaissez une entreprise ou un mécène susceptible de nous aider, contactez-nous !